Surnommé « cannes blanches » par les fans, Terry Conroy devient le leader naturel du groupe qu'il intègre à la fin des 60's, the ST(r)OKE(s) CITY, en virant Julian Casablancas à grand coup de pompes dans le train. On fait pas dans la dentelle chez lui. L'irlandais au poil mi-roux mi-orange comme son ampli devient l'icône d'une jeune génération bercée par le do it yourself, plaque les accords en barré et crache sa haine à la face du monde. Un mouvement est en marche et Terry Conroy suit la cadence infernale. Une sorte de P.I.L électrique sur le pré qui surchauffe un soir de beuverie dans un pub de Dublin, sa ville natale, quand il découvre FONTAINE D.C. Une bande de voyous à la petite semaine qui signe avec « Dogrel » un opus énergique et tendu comme un derby contre le voisin anglais. Terry ne décroche plus et adhère les yeux fermés à cette fable moderne.
A la tienne, mon salaud ! |
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