Première sélection ?
Le 12 octobre 1975 contre la RDA à Leipzig. Un match comptant pour la qualification au championnat d'Europe 1976. J'ouvre le score pour mon baptême du feu en Bleu. Insuffisant. On perd le match (2-1) parce qu'à la fin c'est toujours les Allemands qui gagnent... même ceux de l'Est.
La der ?
Le 28 avril 1982 au Parc contre le Pérou. Un match de préparation à la coupe du Monde 82 en Espagne ponctué par une défaite (0-1). Oblitas m'a tuer. Je suis descendu d'un cran dans la composition de l'équipe, opérant en défense centrale (comme au PSG) associé à Léonard Specht. Résultat: tintin le mundial espagnol pour nous deux ! Et dire que ce pourri d'Oblitas s'appelle Juan Carlos. A cause de ce fumier de Péruvien, j'ai pas pu voir le Roi. Moi qui côtoie les Princes toutes les semaines. Chuis un peu choco BN pour le coup !
Fait marquant en Bleu ?
Une participation à la coupe du Monde 78 en Argentine. Hidalgo m'oublie contre l'Italie mais suis titulaire les deux matches suivants. L'Argentine brise nos illusions pendant que Bertrand-Demanes se casse les cotes contre un poteau. La rencontre face à la Hongrie est anecdotique malgré l'histoire des maillots. Auparavant, il y avait eu l'embrouille des bandes sur les crampons avec notre sponsor. Un tournoi à oublier. J'ai encore les cris des opposants politiques qui me sifflent les oreilles.
Anecdote ?
Le 27 février 1980, je marque mon quatrième et dernier but avec les Tricolores. Didier Christophe honore sa 1ère sélection. Depuis, j'arrête pas d'avoir « Les mots bleus » dans la tête. Jean-Luc Ettori débute aussi ce soir-là. Avec son air de Christophe du pauvre, j'attends toujours le retour d'Aline. Marre qu'elle me prenne pour une marionnette celle-là.
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