Pour Ray Baartz et l'équipe d'Australie, la coupe du Monde en Allemagne doit être une fête d'autant que les Socceroos participent pour la première fois de leur histoire à une phase finale d'un mondial. Comme chacune des équipes en compétition, les Australiens préparent leur WM'74 par une série de matches amicaux pour régler les automatismes et trouver l'équipe-type qui devra affronter la RFA, la RDA et le Chili. Rien que ça. Pour s'acclimater au football sud-américain, deux rencontres sont prévues contre l'Uruguay. La Celeste n'est pas une équipe de tendres et tend à le démontrer une fois de plus sur le terrain, confondant football et ovalie contre cette bande de Wallabies ratés qui ont jeté leur dévolu sur le ballon rond. Après une première rencontre à Melbourne soldée par un score nul et vierge, Uruguayens et Australiens se retrouvent deux jours plus tard, le 27 avril 1974, à Sydney. Ray Baartz est titulaire d'entrée. Son expérience à Manchester Utd (1963-65) est un plus malgré un retour au pays à la fin de son contrat. En fait, Ray refuse une prolongation offerte par Matt Busby en prétextant le mal du pays.
Le second round est un enfer pour Ray, pris pour un sparring-partner par le dénommé Garisto qui n'est pas un rigolo comme la barre de céréales. 1er acte sur un corner à la demie-heure de jeu. Ray court vers la surface sud-américaine quand le défenseur de la Céleste lui flanque un coup au travers de la gorge sous les yeux de l'entraîneur australien Rale Rasic qui décrit l'action comme un " coup de karaté ". Baartz est au tapis pendant de longues minutes et termine la première période sur les rotules " avec des problèmes de vision mais déterminé à continuer la partie ". Le temps de retrouver ses esprits à la pause, Ray ouvre le score à l'heure de jeu quand survient le 2ème acte à un 1/4 d'heure de la fin. Garisto en remet une dans la mâchoire du Socceroos puis joue la simulation avec l'aide d'un coéquipier qui lui colle une fausse tarte, assez forte pour lui coller un bleu et prétendre que l'agression vient du pauvre Ray encore K.O pour le coup. Tout le monde s'en mêle et l'arbitre menace d'interrompre le combat. Après quelques palabres, le match reprend et l'Australie en profite pour clore les débats en marquant un second but à quelques minutes de la fin. Victoire 2-0 mais c'est alors que le cauchemar débute pour Baartz. Dans la nuit, Ray est incapable de bouger son bras gauche. Paniqué, il file à l'hôpital le lendemain matin et tombe dans un semi-coma pendant deux jours. Le coup porté à la gorge a endommagé la carotide, gonflant l'artère qui n'arrive plus à approvisionner en sang son cerveau. Ray Baartz s'en sort miraculeusement mais à son réveil, les médecins lui indiquent qu'il est fini pour le foot, un autre coup à la gorge pouvant le tuer. C'est un choc pour Ray qui galère pendant " deux ans pour s'en remettre physiquement et mentalement ". Mettre ainsi un terme à sa carrière à 27 ans - il est né le 6 mars 1947 - est quand même un sale coup du destin. Baartz y a mis un sens propre. Il s'appelle Garisto.
Le second round est un enfer pour Ray, pris pour un sparring-partner par le dénommé Garisto qui n'est pas un rigolo comme la barre de céréales. 1er acte sur un corner à la demie-heure de jeu. Ray court vers la surface sud-américaine quand le défenseur de la Céleste lui flanque un coup au travers de la gorge sous les yeux de l'entraîneur australien Rale Rasic qui décrit l'action comme un " coup de karaté ". Baartz est au tapis pendant de longues minutes et termine la première période sur les rotules " avec des problèmes de vision mais déterminé à continuer la partie ". Le temps de retrouver ses esprits à la pause, Ray ouvre le score à l'heure de jeu quand survient le 2ème acte à un 1/4 d'heure de la fin. Garisto en remet une dans la mâchoire du Socceroos puis joue la simulation avec l'aide d'un coéquipier qui lui colle une fausse tarte, assez forte pour lui coller un bleu et prétendre que l'agression vient du pauvre Ray encore K.O pour le coup. Tout le monde s'en mêle et l'arbitre menace d'interrompre le combat. Après quelques palabres, le match reprend et l'Australie en profite pour clore les débats en marquant un second but à quelques minutes de la fin. Victoire 2-0 mais c'est alors que le cauchemar débute pour Baartz. Dans la nuit, Ray est incapable de bouger son bras gauche. Paniqué, il file à l'hôpital le lendemain matin et tombe dans un semi-coma pendant deux jours. Le coup porté à la gorge a endommagé la carotide, gonflant l'artère qui n'arrive plus à approvisionner en sang son cerveau. Ray Baartz s'en sort miraculeusement mais à son réveil, les médecins lui indiquent qu'il est fini pour le foot, un autre coup à la gorge pouvant le tuer. C'est un choc pour Ray qui galère pendant " deux ans pour s'en remettre physiquement et mentalement ". Mettre ainsi un terme à sa carrière à 27 ans - il est né le 6 mars 1947 - est quand même un sale coup du destin. Baartz y a mis un sens propre. Il s'appelle Garisto.
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