Né le 4 février 1960 à Geel dans les Flandres, d'un père chauffeur de car et d'une mère employée dans une fabrique de téléphone, Eddy Voordeckers gagne très vite le surnom de Tintin. Pas très original mais bon, il commence très tôt à taper dans un ballon grâce à l'influence de papa mais surtout de tonton, ancien joueur à Diest. Avec tintin et tonton, on est pas très loin du dopage et des amphétamines au pays des classiques printanières. Mais Eddy, qui a choisi le foot à 10 ans pour ne pas faire de l'ombre à l'autre, intègre l'équipe du K.F.C à Diest (1976-79). Un club qui aime bien les gars au teint blanc de poulet, où il devient titulaire à 16 ans en D.2 et commence à faire parler la poudre. Tintin y évolue au poste d'attaquant et tire à vue, ce qui lui vaut d'être repéré par Ernst Happel, l'entraîneur du Standard. Les Flandres, Voordeckers en a vite fait le tour. Il signe alors naturellement à Liège (1979-82) chez les Wallons.
Sous les ordres du coach autrichien, Eddy gagne les seuls trophées de sa carrière (coupe et supercoupe de Belgique 1981 puis championnat 1982). Au Standard, il découvre aussi l'amitié avec le Suédois Ralf Edström qui l'initie au hard-rock. Eddy devient plus Van Halen que Mitchell mais doit quitter son pote au terme d'une dernière année un peu morose, marquée par l'épisode d'un match truqué contre Waterschei. C'est justement au K.S.V Waterschei (1982-85) qu'il entame une nouvelle carrière, loin des bouchons et de l'affaire à Liège, où il gagne véritablement ses galons de titulaire avec les Diables Rouges (22 sélections) en disputant l'Euro 84. A Waterschei, Tintin marque beaucoup, humilie au passage le P.S.G en coupe d'Europe mais il ne s'y passe pas grand-chose. C'est alors qu'il signe au Stade Rennais (1985-87) où Tintin chez les Bretons n'a pas autant de succès qu'Astérix. Une première saison honorable, la seconde marquée par les blessures, Eddy perd le chemin des filets et retourne en Belgique à La Gantoise (1987-90) avant de finir à Westerloo (1990-92). Un petit côté morne plaine pour lui à l'heure de la retraite.
Sous les ordres du coach autrichien, Eddy gagne les seuls trophées de sa carrière (coupe et supercoupe de Belgique 1981 puis championnat 1982). Au Standard, il découvre aussi l'amitié avec le Suédois Ralf Edström qui l'initie au hard-rock. Eddy devient plus Van Halen que Mitchell mais doit quitter son pote au terme d'une dernière année un peu morose, marquée par l'épisode d'un match truqué contre Waterschei. C'est justement au K.S.V Waterschei (1982-85) qu'il entame une nouvelle carrière, loin des bouchons et de l'affaire à Liège, où il gagne véritablement ses galons de titulaire avec les Diables Rouges (22 sélections) en disputant l'Euro 84. A Waterschei, Tintin marque beaucoup, humilie au passage le P.S.G en coupe d'Europe mais il ne s'y passe pas grand-chose. C'est alors qu'il signe au Stade Rennais (1985-87) où Tintin chez les Bretons n'a pas autant de succès qu'Astérix. Une première saison honorable, la seconde marquée par les blessures, Eddy perd le chemin des filets et retourne en Belgique à La Gantoise (1987-90) avant de finir à Westerloo (1990-92). Un petit côté morne plaine pour lui à l'heure de la retraite.
Voordeckers a un chapeau rond, vive la Bretagne !
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