RAYMOND DOMENECH.
1981. La France bascule à gauche et une grosse touffe de poils débarque à Paris. A la télé, on se frotte les yeux pour savoir si c’est Raymond Domenech qui parle ou Linda Lovelace qui écarte les jambes. Pas de bol, c’est Ray. Mais oui, Ray, l’arrière boucher de Lyon, le défenseur bourrin de Strasbourg, le mec aux 8 sélections en EdF. Personne ne se souvient de Ray au PSG parce que 1981, c’est surtout l’époque de Francis Borelli et de son baise en ville, de Georges Peyroche et de son physique de transformiste montmartrois, du pataouète parlé en tribune présidentielle et du palmarès bientôt défloré du PSG.
Bref, le Ray débarque dans une équipe de fuego (Rocheteau, Bathenay, Baratelli, Dahleb, N’Gom, Toko, etc.) et se fait mettre à l’amende par… Philippe Col qui lui confisque le poste d'arrière droit. 19 matchs, 1 but en championnat et même pas sur la feuille de match pour la finale de la coupe de France contre Saint-Etienne (2-2, Borelli embrassant le gazon, envahissement du terrain, 6-5 aux pénos). Ray, t’es un putain de loser. (par Raphaël Turcat).
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