Né le 12 décembre 1946 à Bamako (Mali), Salif Keita grandit dans le quartier populo de Ouolofobougou où il en faut peu pour survivre grâce à la débrouille. Si Salif joue de la musique comme ses pieds contrairement à son homonyme de chanteur lui aussi Malien (de trois ans son cadet), il file un véritable récital avec un ballon. Sa partoche : c'est le foot. Ainsi, il intègre rapidement le club de sa ZUP, les Pionniers de Ouolofobougou (1963-64) où il gagne gros: une première sélection en équipe nationale à 16 ans et quelques offres de la part des grands clubs de la capitale malienne qui cherchent leur perle noire. Keita opte pour l'A.S Real Bamako en deux temps (1964-65 et 1966-67), puis le Stade Malien (1965-66), des équipes avec lesquelles il commence sa collection de trophées (trois coupes du Mali).
Des exploits qui chatouillent l’esprit avisé d'un supporter des Verts vivant au pays, lequel s'empresse d'écrire des lettres dithyrambiques sur le joueur aux dirigeants stéphanois, qui envoient illico-presto un billet d'avion au jeune attaquant en vue d'un test à Geoffroy Guichard, avec les pros. C'est en taxi depuis Paris que Salif Keita débarque à Saint-Etienne en 1967. Il y gagne un surnom (La Panthère Noire) qui inspire les traits de la mascotte du club. Keita est vert pour la vie. Pour cinq ans en fait. Il quitte l'ASSE comme un voleur en 72 pour rejoindre le grand rival de l'époque, l'O.M, qui lui offre un pont d'or après ses démêlées extra-sportives avec le président Rocher, non sans avoir participé à l'éclosion d'une grande équipe (trois titres de champions et deux coupes). A Marseille (1972-73), Salif retrouve le ciel, le soleil et la (bonne) mer(e) mais elle lui colle la scoumoune. Une saison bouillabais(s)e entre bras d'honneur à son ex-patron et suspensions. La note est salée et Keita part alors pour Valence (1973-76) en Espagne. Nada sur le plan du palmarès. Bonjour la vie de château. Pas très poilant pour Salif qui gagne par la suite le Portugal et le Sporting (1976-79) avec qui il gagne une coupe (1978) mais pas de moustache. Puis c'est l'exil vers les Etats-unis et les New England Tea Men Boston (1979-80). A 33 ans, il n'est plus thé vert et l'heure de la retraite sonne avec un bon paquet de dollars en poche. Pour le coup, le premier Ballon d'Or Africain (1970) peut dire merci au billet vert. Alors c'est qui le plus fort ?
Des exploits qui chatouillent l’esprit avisé d'un supporter des Verts vivant au pays, lequel s'empresse d'écrire des lettres dithyrambiques sur le joueur aux dirigeants stéphanois, qui envoient illico-presto un billet d'avion au jeune attaquant en vue d'un test à Geoffroy Guichard, avec les pros. C'est en taxi depuis Paris que Salif Keita débarque à Saint-Etienne en 1967. Il y gagne un surnom (La Panthère Noire) qui inspire les traits de la mascotte du club. Keita est vert pour la vie. Pour cinq ans en fait. Il quitte l'ASSE comme un voleur en 72 pour rejoindre le grand rival de l'époque, l'O.M, qui lui offre un pont d'or après ses démêlées extra-sportives avec le président Rocher, non sans avoir participé à l'éclosion d'une grande équipe (trois titres de champions et deux coupes). A Marseille (1972-73), Salif retrouve le ciel, le soleil et la (bonne) mer(e) mais elle lui colle la scoumoune. Une saison bouillabais(s)e entre bras d'honneur à son ex-patron et suspensions. La note est salée et Keita part alors pour Valence (1973-76) en Espagne. Nada sur le plan du palmarès. Bonjour la vie de château. Pas très poilant pour Salif qui gagne par la suite le Portugal et le Sporting (1976-79) avec qui il gagne une coupe (1978) mais pas de moustache. Puis c'est l'exil vers les Etats-unis et les New England Tea Men Boston (1979-80). A 33 ans, il n'est plus thé vert et l'heure de la retraite sonne avec un bon paquet de dollars en poche. Pour le coup, le premier Ballon d'Or Africain (1970) peut dire merci au billet vert. Alors c'est qui le plus fort ?
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