
Une influence qui se ressent dans les morceaux du groupe et ses refrains repris en choeur comme un terrace anthem. Sans le savoir, Cock Sparrer vient d'inventer le punk-oï - Malcom McLaren entre dans l'arène mais repart illico - et est présenté à la presse spécialisée comme the West Ham bootboys. Tout un programme. Plus discret quand même que celui des rejetons Cockney Rejects, les petits frangins, qui cumulent bastons au stade et prolongations en concert. Sobre, Cock Sparrer qui se situe politiquement à gauche se contente de quelques pochettes de disques pour marquer le club de son empreinte: une photo derrière la grille d'entrée du stade sur le single « England belongs to me » et un envahissement de terrain à Upton Park sur le EP « Running riot ». Pas de maillot ni d'écharpe. Des casuals qui se fondent dans la masse pour mieux passer à l'action comme sur le titre « Trouble on the terraces ». Morceau sans équivoque qui relate le quotidien des enders le samedi après-midi. Les tribunes comme un exutoire. Pour refouler le chômage ou les p'tits boulots pourris de la semaine. Fuckin' pauvres ! Et voir West Ham aussi mais surtout. C'est là que Cock Sparrer produit ses meilleurs concerts au final (cup).
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