Georges Bereta voit le jour en 1946 du côté de St-Etienne, quatre siècles après la naissance du premier
Beretta en 1526 dans les environs de Brescia. L'un est Français (d'origine polonaise), international dans une sélection de francs-tireurs pas trop avisés à l'époque, cibles des journalistes-détracteurs en mal d'une armée héroïque comme celle de la campagne suédoise de 58. L'autre est Italien et aime à résoudre un paquet de problèmes d'ordre personnel mais plus généralement collectif. Tous deux présentent d'ailleurs, chacun à leur manière, une particularité commune : l'art de flinguer à tout va. Pénos et coups-francs (in)directs pour le Stéphanois (1966-74) passé ensuite par Marseille (1974-78) ou à balles réelles pour son homonyme (ou presque) transalpin. Cette remarque s'applique aussi au premier quand il est énervé. Quoiqu'il en soit, ça canarde sévère avec ces deux-là. Sans compromis ni dialogue. La mort subite pour l'adversaire sans attendre les prolongations ni les tentatives de conciliation. Si le Rital tire en rafale, le franco-polonais n'est pas en reste et passe commande à la manufacture locale pour commettre délits et méfaits sur le pré qui en font une des plus fines gâchettes du championnat. Sans smoking comme James Bond qui rafole du p'tit Beretta italien, mais toujours la fleur au bout du fusil. Sur la poche du costard c'est plus classe mais le résultat est le même pour Jojo la patate. Un tonton flingueur qui travaille aussi à la dynamite, le cas échéant, pour faire exploser les lignes défensives adverses. Surtout lors des combats européens. Demandez à Hajduk, une bande de mercenaires yougos qui splitte un soir de 74. Du tir à vue qu'on appelle ça. Les gars tombaient comme des mouches... ou des pigeons. Poule !
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La technique du tonton flingueur.
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