LES BOURRINS DU PSG. Pierre Vermeulen.

Bonjour Par... hips !

Dans la longue lignée des deux attaquants néerlandais qui firent le bonheur du PSG, Pierre Vermeulen s’inscrit juste après Kees Kist (saison 82-83, 47 matchs, 18 buts, c’est pas le Pérou mais c’est toujours mieux que le père Roux). Truc lacanien tout con: autant Kees avait un nom qui donnait envie de faire des bisous, autant Pierrot avait quelque chose de vermoulu dans son patronyme. Ça n’a pas raté.

Vieux routier des bourbiers du Limbourg et du Brabant, Pierre a traîné ses basques à Roda, Feyenoord et à Maastricht avant de débarquer au PSG en 1985. Plus toute fraîche la tulipe de 29 ans même si Gégé Houllier est prêt à lui faire une fleur (oh oh oh !) aux côtés des nouvelles recrues Bats, Bibard, Lowitz, Poullain, Da Fonseca.
Comment vous dire… Pierre Vermeulen, c’est Johnny Rep, mais sans le dribble, Ruud van Nistelrooy, le sens du but en moins. William N’jo Léa, quoi. Pendant la saison 1985-86, malgré les caviars à la louche de Susic et les remises en veux-tu en voilà de Rocheteau, Pierrot affiche un fier bilan de zéro but en 30 matchs. Pas grave, il est champion de France. En 1986-87, ça va beaucoup mieux: un but en 19 matchs. Bon, c’est pas le tout mais avec cette magnifique moyenne d’un but tous les 55 matchs, va falloir penser à faire ta valoche pour partir, le plus loin possible de préférence. Ce sera Tours puis Angers. Pépère. (par Raphaël Turcat).