FOOT ROCK AND ROUFLAQUETTES. Kenny Burns.


Kenny's burning ! A Notthingham, c'est le feu depuis l'arrivée du pochtron Brian Clough qui chourave à Birmingham City le brave écossais Kenny Burns (1977). Polyvalent sur le terrain, Kenny file des coups de main en attaque et dans à la défense de Forest. Pour son entraîneur, qui a de la bouteille sur le sujet, Burns est le moteur de l'équipe. Une mécanique bien huilée, préparée au poil pour les joutes du championnat anglais. Un football spectaculaire et désinhibé à une époque où nos deux jeunes SLEAFORD MODS commencent à peine à roter leurs premiers biberons. L'affaire se corse ensuite pour le duo punk le plus cool de la planète (ou le plus branleur, c'est à voir) et Kenny Burns emboîte le pas à l'esprit minimaliste instauré par ce binôme imperturbable face aux courants musicaux. Comme eux, Kenny Burns joue à l'ancienne et fait le job. Plutôt bien d'ailleurs puisqu'il participe à la coupe du Monde 78 avec l'Ecosse. Mais la Tartan Army passe plus de temps à siffler les bouteilles au bar de l'hôtel que de développer un plan de jeu sur le terrain. Dans l'avion du retour, Kenny Burns a préparé sa play-list sur K.7  chrome qu'il insère dans son walkman. Le beat de Jobseeker arrive en fondu.



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