L'A.S NANCY-LORRAINE au Mexique en 78. |
C'est le temps des copains à Nancy. Platoche, La Rouille, Rubio... Et les quatre-cent coups inhérents à la vie de stagiaire. Mais ça bosse tout de même. « Au chardon ! » comme on dit du côté de Tomblaine. La jeune génération nancéienne intègre peu à peu l'équipe première et squatte les places de titulaire. Moumoute fait sa place au début de la saison 1974-75. Nancy connaît alors une période dorée. Des joueurs sympas, doués, qui font des paris à l'entraînement. Platini au coup-franc. Moutier dans les buts. Des p'tits bonhommes en mousse pour faire le mur. Des séances et des séances. Ces deux-là ont du tempérament et pas du raplapla. GHrâce à l'apport d'une boisson bien vitaminée, l'A.S.N.L séduit par son jeu pétillant. C'est l'euphorie dans les travées de Marcel-Picot. L'équipe dirigée par le rigide Antoine Redin - qui rigole pas souvent parce que trop concentré sur la tactique – monte en puissance et connaît son heure de gloire juste avant la coupe du monde en Argentine. Nous sommes en juin 78, Nancy bat Nice en finale de coupe de France. Platini inscrit l'unique but de la partie. La consécration pour l'A.S.N.L et ses premiers de la classe. Lesquels attirent les convoitises des grands clubs français et européens.
Michel Platini part à Sainté durant l'été 79. Nancy perd son joyau, et son âme peu à peu. Jean-Michel Moutier réalise des performances honnêtes mais s'installe dans une sorte de train-train monotone comme les saisons de son club. Effet post-coupe de France ? Peut-être. Toujours est-il qu'à l'été 1983 Bruno « un p'tit coup » Martini débarque en Lorraine et chipe la place de Jean-Mich' dans les bois, qui gère alors son spleen avec des chips et du coca. Il ne supporte pas son rôle de doublure en fait, et demande à être transféré pour l'exercice suivant. Nancy c'est fini. Le temps des copains, les putains de coup-francs de Platoche, le rire de La Rouille. Bref, Jean-Michel Moutier s'assoit sur ses souvenirs et arrive au P.S.G, en compagnie de Philippe Jeannol, au début de la saison 1984-85 pour faire concurrence à un Dominique Baratelli vieillissant.
C'est une saison noire pour Paris et Moumoute qui ne gère pas la pression ni le turn-over imposé par l'entraîneur Georges Peyroche. Ridiculisés en coupe d'Europe par les agiles magyars de Vidéoton, largués en championnat, les Parisiens tentent de s'accrocher à l'unique branche qu'il reste pour sauver leur saison. Paris accède à la finale de la coupe de France en cravachant en demi contre Toulouse. Opposé à l'A.S Monaco, le P.S.G s'incline finalement sur la plus petite des marges (0-1). Moumoute ne soulève pas la coupe comme en 78. Son sort est déjà scellé. Au début de l'exercice 1985-86, le P.S.G décide de taper fort en matière de recrutement : Robert Jacques, Omar Da Fonseca, les Nantais Bibard et Poullain, Sène le Lavallois, Gérard Houllier pour diriger l'effectif et Joël Bats, le jeune gardien international débarqué d'Auxerre. Moumoute comprend le message et s'en retourne sur le banc comme à la fin de son époque nancéienne. Sans trop participer sur le terrain, Jean-Michel Moutier glane tout de même cette saison-là le titre de champion de France.
Michel Platini part à Sainté durant l'été 79. Nancy perd son joyau, et son âme peu à peu. Jean-Michel Moutier réalise des performances honnêtes mais s'installe dans une sorte de train-train monotone comme les saisons de son club. Effet post-coupe de France ? Peut-être. Toujours est-il qu'à l'été 1983 Bruno « un p'tit coup » Martini débarque en Lorraine et chipe la place de Jean-Mich' dans les bois, qui gère alors son spleen avec des chips et du coca. Il ne supporte pas son rôle de doublure en fait, et demande à être transféré pour l'exercice suivant. Nancy c'est fini. Le temps des copains, les putains de coup-francs de Platoche, le rire de La Rouille. Bref, Jean-Michel Moutier s'assoit sur ses souvenirs et arrive au P.S.G, en compagnie de Philippe Jeannol, au début de la saison 1984-85 pour faire concurrence à un Dominique Baratelli vieillissant.
C'est une saison noire pour Paris et Moumoute qui ne gère pas la pression ni le turn-over imposé par l'entraîneur Georges Peyroche. Ridiculisés en coupe d'Europe par les agiles magyars de Vidéoton, largués en championnat, les Parisiens tentent de s'accrocher à l'unique branche qu'il reste pour sauver leur saison. Paris accède à la finale de la coupe de France en cravachant en demi contre Toulouse. Opposé à l'A.S Monaco, le P.S.G s'incline finalement sur la plus petite des marges (0-1). Moumoute ne soulève pas la coupe comme en 78. Son sort est déjà scellé. Au début de l'exercice 1985-86, le P.S.G décide de taper fort en matière de recrutement : Robert Jacques, Omar Da Fonseca, les Nantais Bibard et Poullain, Sène le Lavallois, Gérard Houllier pour diriger l'effectif et Joël Bats, le jeune gardien international débarqué d'Auxerre. Moumoute comprend le message et s'en retourne sur le banc comme à la fin de son époque nancéienne. Sans trop participer sur le terrain, Jean-Michel Moutier glane tout de même cette saison-là le titre de champion de France.
Un succès qui ressemble à une victoire de la lose pour lui. Bats s'installe tranquillement dans les cages parisiennes. Le gros Moumoute ne fait plus que des apparitions éparses et met un terme à sa carrière à la fin de la saison 1986-87 durant laquelle il compte une seule titularisation. A 32 ans, il devient d'abord entraîneur des gardiens puis directeur sportif en faisant régulièrement l'aller-retour entre Paris et Nancy. Non sans avoir établi son quartier général pas très loin du Parc des Princes, au Trois Obus, un bar des habitués du P.S.G. Comme quoi la pression, on peut s'y habituer très vite avec de l'entraînement et dans un contexte adéquat.
0 Commentaires