La délégation française sur son 31 s'apprête à s'envoler pour l'Amérique du Sud mais avec une seule nana seulement.
Janvier 1971. Durant la trêve hivernale Georges Boulogne, le sélectionneur de l'époque, pense que ce serait pas mal de faire une tournée de préparation en Amérique du Sud avec les Bleus. Histoire que les Tricolores acquièrent un peu d'expérience et se fassent aussi savater un peu les mollets cette fichue bande de bons à rien. La sélection française s'envole donc pour le continent sud-amércain y disputer une série de matchs amicaux, officiels ou pas. Cinq rencontres au total dans trois pays différents. L'Argentine (deux fois), le FC Curitiba, l'International Porto Alegre et Universitario Lima pour finir.
Arrivé en Argentine, Georges Boulogne s'entretient avec Otto Gloria, l'ex-entraîneur argentin de l'OM. Mais en fait c'est plutôt Bourvil et Fernandel qui discutent de leur prochain film et de la place du cinéma français en Amérique du Sud. Aucun rapport avec le foot mais faut bien causer un peu.
Au Pérou, les Français font les hools. Ils ont piqué le drapeau péruvien et se barrent avec comme des branleurs.
L'équipe de France repart de son voyage avec un bilan globalement satisfaisant aux dires de Boulogne qui avait imposé cette tournée, avec l'appui des joueurs, aux dirigeants de clubs peu enclin à laisser partir leurs protégés faire les cons dans la Pampa ou ailleurs. Le 8 janvier, les Français créent la surprise en battant l'Argentine au terme d'un match spectaculaire (4-3). Loubet, Djorkaeff, Lech et Hervé Revelli sonnent la chargent et c'est la France qui rince sa première tournée. Quarante ans que les Bleus n'avaient pas foulé le sol sud-américain. Une victoire. Bon début. Vexés, les Argentins prennent leur revanche quatre jours plus tard à Mar del Plata (2-0). La partie ayant été reportée d'une journée suite aux intempéries qui sévissent dans la cité balnéaire argentine.
En Argentine, Hervé Revelli ne pense qu'à une chose. Faire un tour de bagnole.
Jean-Noël Huck pose en slip kangourou les pieds en éventail. Le foot français est vraiment dans un sale état avec des mecs pareils.
L'équipe de France rejoint ensuite le Brésil pour y affronter au soir du 18 janvier le FC Curitiba de Pires et Hidalgo par exemple, ou encore le gardien Celio qui aime bien les fringues. Les Brésiliens s'imposent 2 à 1 malgré l'ouverture du score par Lech juste avant la mi-temps. Pas grave. Trois jours après, les Bleus collent une trempe à International Porto Alegre du fantasque Paulo Cesar. 3 buts à 1. Revelli (doublé) et Lech sont les héros du match et du coup les Français trinquent à nouveau avant de réaliser un pauvre nul lors de l'ultime rencontre de cette tournée Amsud contre Universitario Lima, au Pérou, sur un score nul et vierge comme la forêt amazonienne.
A l'entraînement durant cette tournée, les Français ne pensent qu'à jouer et faire les cons tandis que Carnus et Novi rentrent de la pêche et semblent contents de leurs prises.
Pendant tout le stage en Amérique du Sud, les Bleus l'ont joué plutôt cool les mains dans les poches. Une vraie bande de branleurs quand même qui refuse de s'entraîner.
Jean Djorkaeff s'imprègne de l'esprit local et ses fringues de joueur de flûte de pan. Pendant ce temps-là, Michel Mézy tape la discute avec un jeune gardien péruvien, Bernard Lama, qui se demande bien qui c'est qu'ce gars habillé comme un con qui lui baragouine des trucs incompréhensibles.
A l'entraînement durant cette tournée, les Français ne pensent qu'à jouer et faire les cons tandis que Carnus et Novi rentrent de la pêche et semblent contents de leurs prises.
Pendant tout le stage en Amérique du Sud, les Bleus l'ont joué plutôt cool les mains dans les poches. Une vraie bande de branleurs quand même qui refuse de s'entraîner.
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