« Le rouge pour rappeler le diable, le noir pour inspirer la peur ». Quand il fonde l'A.C Milan en 1899 et dessine le maillot du club en s'inspirant des tuniques rayées très en vogue à l'époque dans son pays d'origine - l'Angleterre - Herbert Kilpin veut du style et de la gueule. On est à Milan ou bien ? En plus d'être à la mode, le fondateur anglais imagine son équipe comme « un incendie sous un ciel orageux ». Kilpin jette ainsi les bases de son AC Milan. Un team d'enfer qui truste les trophées au fil de son histoire et choisit le diable pour emblème, bouffé à toutes les sauces selon les périodes. Idem pour le maillot dont les bandes s'élargissent ou rétrécissent comme par magie, toujours à la verticale, au gré de l'inspiration des stylistes et de l'humeur du temps. Vierge de toute inscription, le maillot rossoneri arbore ensuite la cocarde ou l'écusson italien en fonction des victoires de l'équipe et laisse apparaître une étoile à partir de 1979, l'année d'un dixième scudetto haut en couleur pour la dernière saison de Gianni Rivera, le symbole et plus jeune buteur du club à 17 ans et 80 jours. A l'aube des 80's, l'A.C Milan plonge dans le scandale du totonero. Relégation en série B et radiations de joueurs (Albertosi, Chiodi, Morini), le club renaît de ses cendres sous l'ère Berlusconi. Que le diable l'emporte !
Gianni Rivera à l'époque des Mods.
MILAN AC 1978-79
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