Le parcours de footballeur de Giorgio Chinaglia débute bizarrement en Grande-Bretagne, à Swansea Town plus exactement. Bon OK, nous sommes dans les mid-60's et ça bouge pas mal là-bas mais quand même. Un trou du cul du monde au fin fond du Pays de Galles, c'est pas la meilleure approche pour espérer faire carrière. D'ailleurs la suite confirme les débuts laborieux de l'attaquant italien. Il retourne au bercail à Massese d'abord puis à l'Internapoli. Un mélange d'Inter et de Naples mais en tout pourri pour situer le truc. En fait, il joue en série C. C'est pas trop la gloriole jusqu'au jour où, Fiat Lux, Giorgio est repéré par les dirigeants de la Lazio.
Nous sommes en pleine année érotique (1969), tout le monde est love, et Chinaglia commence alors une belle et longue histoire d'amour avec les Laziali mais surtout, il touche enfin au haut niveau. Pas pour longtemps. Installé à Rome depuis deux ans, la Lazio est en perte de vitesse et descend en série B au cours de la saison 1970-71 après un premier exercice plutôt correct sous ses nouvelles couleurs l'année précédente (8ème). La poisse pour le Toscan qui n'est pourtant pas technicien de maintenance dans une boîte d'ascenseurs. Il tape malgré tout une saison en série B et passe ses dimanches à Novara, Taranto, Arezzo ou encore Monza. Pas des bolides du Calcio et encore moins l'esprit dolce vita sur le terrain. La Lazio remonte dans la foulée en terminant deuxième derrière Ternana, mais Chinaglia connaît surtout au cours de cette saison les honneurs de la sélection, le 21 juin 1972, face à la Bulgarie à Sofia. Il devient à cette occasion le premier joueur international italien opérant à l'échelon inférieur. Cerise sur la gâteau, il inscrit même un but. Chinaglia est enfin sur les bons rails. D'autant que son club termine sur le podium (3è) l'année de la remontée, à seulement 2 points du champion, la Juventus de Turin. C'est un retour en fanfare pour la Lazio qui continue sur sa lancée durant la campagne 1973-74. Les Laziali sont en effet champions à l'issue de cette saison et Giorgio... Moroder.
En fait, Chinaglia offre une jolie partition en terminant meilleur buteur du championnat (24 buts). Du coup il est appelé à passer trois semaines en Allemagne pour jouer la Coupe du Monde. Un WM '74 pas très funky au passage pour l'Italie. Éliminée dès le premier tour, Chinaglia se prend la tête avec le sélectionneur Valcareggi et lui adresse au passage quelques gestes significatifs de la main lui vantant les bienfaits de l'amour anal. Giorgio rocks. Il n'a jamais été nappes synthétiques pour tout dire. Un vrai tempérament. Or, il ne le sait pas encore mais sur le plan national, la Lazio a atteint son sommet. Après son titre de champion, le club romain termine au pied du podium en 1974-75 (4è) et connaît une saison galère ensuite, sauvant sa peau en Série A à la différence de buts aux dépend d'Ascoli alors que les deux équipes terminent avec le même nombre de points (23). Au terme de cet exercice, Chinaglia décide de quitter Rome - après quelques 200 matchs joués et 98 buts inscrits - et s'envole vers New-York et le Cosmos histoire de coller la zone dans les épisodes de Star Strek.
A la vérité, le buteur italien a décidé de filer un coup de main au tout nouveau championnat américain, la NASL, avec un gros chèque à l'appui. Faut pas déconner non plus. Un transfert qui laisse des traces et des rancunes du côté de la communauté italienne aux States et dans son pays surtout. Autant dire que sa carrière internationale est grillée. Et l'accueil de ses compatriotes au pays des footballeurs casqués est plutôt morose, voir provocant parfois, comme ce jour où un fan du Cosmos loue un avion pour survoler le Giants stadium lors d'un match avec une énorme inscription au cul de l'appareil qui prétend que « Giorgio pue !» Il pue peut-être mais Chinaglia a un gros flingue et pas mal de cartouches dans les crampons. Il inscrit un total de plus de 240 buts durant sa période US, remporte quatre championnats et autant de titres de meilleur buteur, termine M.V.P en 1981 et devient au terme de sa carrière au Cosmos (1983), le meilleur buteur de tous les temps de la NASL. Une belle manière de clouer le bec aux détracteurs et les mauvais esprits. Avec son C.V mode XXL, Giorgio est une star et côtoie le gratin du foot à New-York : Pelé, Beckenbauer, Carlos Alberto, Neeskens, Rijsbergen, Cabanas et tant d'autres. De quoi faire rêver Thierry Henry qui cherche à savoir si Giorgio Chinaglia, depuis qu'il a vieilli, est réellement le sosie du héros des « Sopranos » James Roberto Gandolfini.
Nous sommes en pleine année érotique (1969), tout le monde est love, et Chinaglia commence alors une belle et longue histoire d'amour avec les Laziali mais surtout, il touche enfin au haut niveau. Pas pour longtemps. Installé à Rome depuis deux ans, la Lazio est en perte de vitesse et descend en série B au cours de la saison 1970-71 après un premier exercice plutôt correct sous ses nouvelles couleurs l'année précédente (8ème). La poisse pour le Toscan qui n'est pourtant pas technicien de maintenance dans une boîte d'ascenseurs. Il tape malgré tout une saison en série B et passe ses dimanches à Novara, Taranto, Arezzo ou encore Monza. Pas des bolides du Calcio et encore moins l'esprit dolce vita sur le terrain. La Lazio remonte dans la foulée en terminant deuxième derrière Ternana, mais Chinaglia connaît surtout au cours de cette saison les honneurs de la sélection, le 21 juin 1972, face à la Bulgarie à Sofia. Il devient à cette occasion le premier joueur international italien opérant à l'échelon inférieur. Cerise sur la gâteau, il inscrit même un but. Chinaglia est enfin sur les bons rails. D'autant que son club termine sur le podium (3è) l'année de la remontée, à seulement 2 points du champion, la Juventus de Turin. C'est un retour en fanfare pour la Lazio qui continue sur sa lancée durant la campagne 1973-74. Les Laziali sont en effet champions à l'issue de cette saison et Giorgio... Moroder.
En fait, Chinaglia offre une jolie partition en terminant meilleur buteur du championnat (24 buts). Du coup il est appelé à passer trois semaines en Allemagne pour jouer la Coupe du Monde. Un WM '74 pas très funky au passage pour l'Italie. Éliminée dès le premier tour, Chinaglia se prend la tête avec le sélectionneur Valcareggi et lui adresse au passage quelques gestes significatifs de la main lui vantant les bienfaits de l'amour anal. Giorgio rocks. Il n'a jamais été nappes synthétiques pour tout dire. Un vrai tempérament. Or, il ne le sait pas encore mais sur le plan national, la Lazio a atteint son sommet. Après son titre de champion, le club romain termine au pied du podium en 1974-75 (4è) et connaît une saison galère ensuite, sauvant sa peau en Série A à la différence de buts aux dépend d'Ascoli alors que les deux équipes terminent avec le même nombre de points (23). Au terme de cet exercice, Chinaglia décide de quitter Rome - après quelques 200 matchs joués et 98 buts inscrits - et s'envole vers New-York et le Cosmos histoire de coller la zone dans les épisodes de Star Strek.
Giogio à New-York. C'est un peu les copains d'abord.
A la vérité, le buteur italien a décidé de filer un coup de main au tout nouveau championnat américain, la NASL, avec un gros chèque à l'appui. Faut pas déconner non plus. Un transfert qui laisse des traces et des rancunes du côté de la communauté italienne aux States et dans son pays surtout. Autant dire que sa carrière internationale est grillée. Et l'accueil de ses compatriotes au pays des footballeurs casqués est plutôt morose, voir provocant parfois, comme ce jour où un fan du Cosmos loue un avion pour survoler le Giants stadium lors d'un match avec une énorme inscription au cul de l'appareil qui prétend que « Giorgio pue !» Il pue peut-être mais Chinaglia a un gros flingue et pas mal de cartouches dans les crampons. Il inscrit un total de plus de 240 buts durant sa période US, remporte quatre championnats et autant de titres de meilleur buteur, termine M.V.P en 1981 et devient au terme de sa carrière au Cosmos (1983), le meilleur buteur de tous les temps de la NASL. Une belle manière de clouer le bec aux détracteurs et les mauvais esprits. Avec son C.V mode XXL, Giorgio est une star et côtoie le gratin du foot à New-York : Pelé, Beckenbauer, Carlos Alberto, Neeskens, Rijsbergen, Cabanas et tant d'autres. De quoi faire rêver Thierry Henry qui cherche à savoir si Giorgio Chinaglia, depuis qu'il a vieilli, est réellement le sosie du héros des « Sopranos » James Roberto Gandolfini.
0 Commentaires