Le MEXIQUE à la ramasse.

L'équipe qualifiée pour l'Argentine.

La sélection mexicaine a généralement l'habitude de participer à une phase finale d'une coupe du monde, sauf en 1974, mais bon en général, ils y sont. Pour ne pas faire grand-chose d'ailleurs, hormis en 1970 à domicile, où elle échoue en quart de finale contre l'Italie, futur finaliste. Mais en Argentine, c'est carrément la Bérézina pour les Chicanos qui ont la Corona mauvaise.

C'est pas en jouant les pieds en l'air qu'on gagne des matchs mon gars !

La Tricolore arrive d'abord comme une crâneuse lors de son opposition contre la Tunisie pour son entrée dans la compétition. Les Mexicains ouvrent naturellement le score sur pénalty par Arturo Vázquez Ayala juste avant la pause, puis s'éteignent tout doucement avant d'exploser en seconde période. Score final 3-1 pour des Tunisiens qui n'en demandaient pas tant. Bon, ça commence très mal pour eux. Pire, la rencontre suivante oppose la Tricolore à l'Allemagne. Là, ça flambe un peu moins dans les vestiaires et il y a de quoi. Les Mexicains ne voient pas le jour durant 90 minutes et explosent une nouvelle fois face aux attaquants allemands et leurs grosses cuisses. Bilan : Un set à rien pour l'Allemagne. C'est une véritable correction et au pays, ça commence à grincer des dents. Bon bah, on va essayer de faire un truc contre la Pologne alors... Histoire de laver notre honneur (ça, c'est les mots de l'entraîneur dans les vestiaires avant la rencontre).

Cinq Mexicains contre deux Allemands et c'est déjà trop pour la Tricolore.

Effectivement sur le terrain, l'honneur est sauf. Le Mexique marque un but grâce à Victor Rangel... mais comme les Polonais en collent trois (un doublé de Boniek, et un but de Deyna), c'est la honte pour l'équipe, son entraîneur et pour tout le peuple mexicain qui attend de pied (et de poing) ferme leur équipe de branquignoles de retour de vacances en Argentine (vu qu'ils n'ont pas trop joué là-bas). Pour commencer, les supporters brûlent la voiture du capitaine Vasquez Ayala en public, histoire de réchauffer des fans refroidis par la production de leur équipe, avant de prendre rendez-vous à l'aéroport pour accueillir la Tricolore et régler quelques comptes. De peur d'être pendu haut et court, le sélectionneur José Antonio Roca, lui, a pris quelques dispositions. Il a tout simplement laissé ses joueurs prendre l'avion du retour sans lui, pour se réfugier quelques semaines en Espagne, juste histoire de se faire oublier un peu le temps que le pays retrouve son calme. Au final, le Mexique termine dernière de la compétition sans aucune victoire au compteur, deux petits buts inscrits contre douze encaissés. Une vraie misère quoi.

Lato contre des volleyeurs mexicains.

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