LE MATCH. ITALIE-ALLEMAGNE. 1/2 finale.


PROLOGUE.
Cet Italie-Allemagne, demi-finale de la Coupe du Monde 1970 est considéré encore aujourd'hui comme le match du siècle par tous les témoins de l'époque, grâce à une prolongation d'anthologie qui poursuit une rencontre certes emballante mais sans plus dans le cours normal du jeu et des 90 minutes imparties. L'Italie ouvre le score très tôt par Roberto Boninsegna (8ème) puis la Squadra cadenasse derrière tout au long de la rencontre. Les Azzurri ont fermé le verrou et le public du stade Azteca assiste dès lors à une attaque/défense. La Mannschaft armée jusqu'aux dents bute malgré tout contre la forteresse italienne durant quatre-vingt minutes, jusqu'à la dernière seconde quand Karl-Heinz Schnellinger surgit pour reprendre un ballon victorieux (90ème) alors que l'arbitre à quasiment le sifflet à la bouche. On est parti pour un peu de rab'...

Giacinto Facchetti VS Uwe Seeler.

Schnellinger vient d'égaliser, Gerd Müller tente encore le pointu.

Les Allemand à l'attaque.

Schnellinger à l'italienne.

LE FAIT DU MATCH.
A la fin du temps réglementaire, Franz Beckenbauer se blesse. Il a l'épaule déboîtée mais impossible pour le coach allemand Helmut Schön de le remplacer. En effet, il a déjà fait rentrer ses deux coiffeuses Reinhard Libuda et Siegfried Held auparavant sur le terrain. Beckenbauer, courageux et oubliant la douleur, n'a guère le choix que de rester sur la pelouse le bras en écharpe pour entamer les prolongations.

Aïe, Beckenbauer est kaputt...

EPILOGUE.
La prolongation débute et un scenario de ouf se met en place. Gerd Müller, plutôt discret jusque-là, nous rappelle au souvenir de ses gros mollets pour donner l'avantage à la Mannschaft (94ème) sur un bon vieux but digne de ses caractéristiques intrinsèques. Les Italiens sont assommés. Vexée, la Squadra part à l'assaut des buts teutons et obtient l'égalisation quatre petites minutes plus tard (98ème) par Tarcisio Burgnich, ce Rital au patronyme allemand. Ach, le traître. C'est au tour des Allemands d'accuser le coup. Quand même, Burgnich, ach...! L'Italie profite du moral en berne (mais pas celui de 54) de la Mannschaft pour planter une nouvelle banderille en la personne de Gigi Riva qui redonne l'avantage aux Italiens (104ème). Ce coup-là c'est fait, l'Allemagne ne reviendra pas. A peine le temps de dire merci et au revoir à tout le monde que Gerd Müller encore lui, les mollets et son instinct de bomber de la nation, surgît comme un lion et arrache l'égalisation à une dizaine de minutes de la fin du temps réglementaire (110ème). Bon bah pas grave, on aura droit à la séance de tirs aux buts. Les caméras sont encore fixées sur la joie de l'équipe allemande qu'elle en oublie le match. Pendant ce temps, l'Italie a fomenté un coup génial qui s'avère décisif. Profitant de la confusion et de la déconcentration générales, les Azzuri se portent à l'attaquent, sèment le chaos, et finissent par prendre un avantage définitif grâce à Gianni Rivera le mal-aimé, une minute à peine après le but de son homologue allemand (111ème). Là, on y est, les Allemands sont cuits et laissent la victoire, grands SAIGNEURS, à l'Italie. Ceci dit, pour une fois hein, ça fait du bien quand même.

Tout le monde peut marquer dans cette partie, c'est un salon " portes ouvertes " dans la surface.

Ah y a quand même eu quelques arrêts. (Albertosi).

RFA-ITALIE EN VIDEO


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