ITALIE. Gianni Rivera fait sa diva.


Du côté de la sélection italienne, ça barde un peu. Le Milanista Gianni Rivera, Ballon d'Or 1969, n'est pas sur la liste des titulaires de la Squadra Azzurra lors des matchs du premier tour de ce mondial 1970. Comme en plus il est accusé de jouer uniquement pour sa pomme quand il est sur le pré (unique apparition contre Israël lors du dernier match du 1er tour, rentré en seconde période), le « Golden boy » fait un caprice de star et s'apprête à faire ses valises pour rentrer chez lui. Coup de théâtre au sein de la Nazionale, et appel de la Fédération italienne dans la foulée : « Ouais, c'est quoi cette histoire, Rivera veut rentrer en Italie ??? » Le Président de la FIGC Artemio Franchi décide même carrément de débouler au Mexique pour remettre de l'ordre dans ses troupes. Rivera tergiverse : « Merde, c'est quand même le Parrain qui s'est déplacé là » se dit-il, convaincu de rester avec ses potes (de vrais salopards en fait) grâce à l'intervention de son entraîneur (Nereo Rocco) et son président (Mr Carraro) qui sont eux aussi du voyage avec le grand patron de la fédé. Une bonne vieille recette. La famille, les amis, tout ça, les sentiments. Et le tour est joué. Rivera reste jusqu'au match suivant contre le Mexique (quart de finale). Remplaçant, il claque après son entrée en jeu à la place de Sandro Mazzola. Il a enfin gagné ses galons de titulaire. Bah non ! Contre l'Allemagne en demi-finale et face au Brésil en finale, rebelote. Rivera cire le banc et rentre en seconde période. Au passage, il en profite pour en taper un aux Allemands dans le match du siècle. Pas rien quand même n'est-ce pas ?

Rivera console un Allemand (Schnellinger).

LE MATCH
ITALIE-MEXIQUE



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