Grzegorz Lato contre l'Argentine
Rien de plus facile pour un serrurier de formation que de trouver la clé des buts adverses. C'est un peu la morale de cette Coupe du Monde 1974. Mais qui, parmi tous les spécialistes présents en Allemagne, aurait imaginé qu'un misérable Polonais termine meilleur buteur de ce mondial pauvre en buts et en qualité de jeu. La majeure partie des équipes optant pour un style défensif, difficile pour les attaquants de s'exprimer sur le terrain et claquer quelques boulets dans la lunette. Or, Grzegorz Lato a su tirer la couverture à lui en profitant de l'effet de surprise offert par le jeu offensif de la Pologne durant ce tournoi. Et pourtant, rien n'a été simple pour l'attaquant du Stal Mielec, décrit comme inconstant et trop boute-en-train pour être pris au sérieux dans sa propre sélection et par son entraîneur. En plus, pari ultime, Lato devait succéder à Lubanski, véritable idole dans son pays. Mais comme l'affirme le sélectionneur polonais, Lato s'est révélé en Allemagne comme une divine surprise. Il claque au final 7 buts, réalisant au passage deux doublés en début de compétition (face à l'Argentine et Haïti), inscrivant ensuite un but important face à la Suède de Ronnie Hellström (qui encaisse au passage son 1er but dans le tournoi) lors du 2ème tour.
Puis il crucifie la Yougoslavie qui se gauffre littéralement dans ce même second tour en marquant le but de la victoire (2-1). Malheureusement pour lui et la Pologne, il reste muet dans le match décisif contre la RFA qui envoie le pays hôte en finale et les Polonais vers la consolante et le match pour la 3ème place. Contre le Brésil, champion du monde en titre svp. C'est durant cette rencontre qu'il marque son dernier but du tournoi, offrant ainsi la dernière place libre du podium à son pays qu'aucun observateur n'aurait imaginé au début de la compétition. Après cet exploit en Coupe du Monde, Lato est redevenu un anonyme en Europe tout en continuant à ouvrir pas mal de serrures dans son pays. Chassez le naturel...
Lato envoie Hellström en enfer, mais comme l'autre aime ça...
Puis il crucifie la Yougoslavie qui se gauffre littéralement dans ce même second tour en marquant le but de la victoire (2-1). Malheureusement pour lui et la Pologne, il reste muet dans le match décisif contre la RFA qui envoie le pays hôte en finale et les Polonais vers la consolante et le match pour la 3ème place. Contre le Brésil, champion du monde en titre svp. C'est durant cette rencontre qu'il marque son dernier but du tournoi, offrant ainsi la dernière place libre du podium à son pays qu'aucun observateur n'aurait imaginé au début de la compétition. Après cet exploit en Coupe du Monde, Lato est redevenu un anonyme en Europe tout en continuant à ouvrir pas mal de serrures dans son pays. Chassez le naturel...
Lato, meilleur buteur de la Coupe du Monde sur les terres de Gerd Müller.
Lato se fait botter le cul par les Italiens, mais c'est quand même la Pologne qui mate la Squadra.
Contre le Kaiser, pas trop simple de faire le malin.
Son dernier but contre la Seleção. Les Brésiliens rient jaune.
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