Mercredi 15 juin 1977, le groupe PINK
FLOYD se rend dans le Wisconsin au Milwaukee County Stadium,
l'enceinte des Green Day Packers, dans le cadre de sa monstrueuse
tournée mondiale « In the flesh » - qui débute le 23
janvier à Dortmund et se termine au stade olympique de Montréal
le 6 juillet - pour la promotion de l'album « Animals »,
sorti au début de l'année.
C'est l'été, à quelques jours près,
et la température est plutôt est douce. L'occasion pour tous de
sortir les tenues légères et prendre un brin de soleil, histoire de
faire bronzette. Comme tout un chacun parmi le nombreux public du
County stadium, David Gilmour se présente en t-shirt sur scène mais
pas avec n'importe quoi sur le dos. En effet, le guitariste-chanteur
du Flamand Rose arbore un joli t-shirt du New-York Cosmos, la
franchise bling-bling de la North American Soccer League (NASL),
propriété des frères Ertegün (Ahmet et Nesuhi) et du président
de la Warner Bros Steve Ross. Une véritable anomalie pour un Anglais
qui prétend supporter Arsenal !
David Gilmour assure seul sa défense
et répond à ses détracteurs de son acte hérétique. Ainsi, la
rock-star prétend que lorsqu'il s'agit de beau jeu, the beautiful
game, ce dernier a des goûts plutôt variés. Et comme le Cosmos
brille à cette époque (il vient d'être champion NASL) avec le roi
Pelé aux commandes, David Gilmour assume son choix du fait que, en outre, le
design et le logo du team américain sont à sa convenance. Mais il
n'oublie pas pour autant son équipe de cœur. « J'ai un faible
pour Arsenal » avoue t-il en gunner presque convaincu. « J'ai
été abonné pendant plusieurs saisons. Notamment à l'époque où
ils ont remporté le doublé (1971, ndr) ».
Certes, mais tout
ça a un temps et le public, par nature, a très souvent l'esprit
versatile. David Gimour n'est pas épargné par la mauvaise foi. « Je
suis en quelque sorte un fan de football très inconstant, explique
t-il sans honte. Je suis n'importe quelle équipe qui marche et
deviens infidèle quand elle ne tourne plus ». Au moins c'est
dit ! Et sinon avec les femmes, ça se passe comment David ?
2 Commentaires
Et il a du y aller souvent dans le "cosmos" dans les Seventies.
RépondreSupprimerQuoi de plus naturel quand on a participé (et avec quel brio) à un album intitulé "Dark side of the moon" . Ceci-dit j'adore les Floyds et Gilmour qui est un super guitariste .
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