Repéré par le FC Nantes après avoir remporté la Coupe Nationale des cadets en 1972 avec la sélection picarde, Omar Sahnoun apprend ses gammes au centre de formation des Canaris, remportant au passage la Coupe Gambardela puis le championnat de D3 plus tard. Il intègre alors logiquement l'équipe première, devenant par la suite un pion essentiel du fameux jeu à la nantaise, et rafle un titre de Champion de France à la fin de la saison 1976-77. Un titre qui lui ouvre les portes de l'équipe de France avec laquelle il participe à la tournée en Amsud pour y affronter le Brésil et l'Argentine un an avant le Mondial argentin. Omar ira à la Coupe du Monde car Hidalgo le kiffe. Sahnoun est un joueur polyvalent qui sait jouer à tous les postes, donc utile pour le sélectionneur français. Mais c'était malheureusement sans compter sur le mauvais oeil qui guette le nouveau tricolore. Un premier malaise cardiaque le foudroie à la fin de l'année 1977, l'obligeant à mettre sa carrière entre parenthèse, la mort dans l'âme, pour quelques mois. Las de ne pouvoir fouler les vertes pelouses et avec l'aval des médecins, Omar Sahnoun reprend la compétition et en profite pour gagner la Coupe de France 1979 avec Nantes.
Entre alors en scène Claude Bez. Le président de Bordeaux en pince pour Omar et lui fait signer un contrat de 3 ans en faveur des Girondins qui recrutent par ailleurs Gemmrich et Lacombe afin de monter une équipe capable de rivaliser avec les ténors de l'époque (St-Etienne, Nantes, Monaco...). Fin juillet, Sahnoun entre sur le terrain avec son nouveau club qui accueille Strasbourg qui s'impose au final à Lescure. Les Girondins piétinent en championnat, n'arrivent pas à trouver la bonne cadence, et végètent en milieu de tableau malgré un effectif de stars. Le 18 avril 1980, Bordeaux colle une piquette à Brest 4-1. Sahnoun marque un but. RAS. Trois jours plus tard, Omar prend la route de l'entraînement, peinard, puis s'écroule sur le terrain quelques temps plus tard. Il vient d'être victime d'une deuxième crise cardiaque. Et cette fois-ci il ne se relèvera pas, laissant derrière lui un enfant, Nicolas, qui naît après son décès et fera ensuite une carrière professionnelle comme son papa.
Omar et son coq (Eire-France, 30 mars 1977)
3 Commentaires
JE SUIS UN SAHNOUN DE MASCARA .JE PENSE QUE OMAR RESTERA COMME LEGENDE IL A SERVI LA FRANCE CONVENABLEMENT EN TANT QUE SPORTIF .IL A HONNORELAISSER LE DORMIR EN PAIE SA FAMILLE .
RépondreSupprimerTrès bon article qui rend hommage à un bon père de famille, un mec sympa, et un très grand joueur. Omar Sahnoun fera toujours parti de la famille des Canaris.
SupprimerL'article va dans ce sens ou alors je sais pas lire ni écrire !
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