Quand il arrive en France en provenance du Gimnasia La Plata où il a déjà pas mal planté, Delio Onnis ne jure que par le rouge et le blanc. Allez savoir pourquoi. C'est à Reims, au début de la saison 1971-72, que démarre la carrière française de l'Italo-Argentin. Un club où il reste deux 2 ans avec lequel il a des difficultés d'adaptation, dit-on, mais qui ne l'empêche pas de marquer 39 buts pour 65 matches de championnat joués. Pas mal pour un gars qui a un problème d'acclimatation au football champagne. A la fin de son contrat avec le Stade de Reims Le Renard, surnom donné en raison de son flair et son sens instinctif aigus dans les surfaces adverses, part pour le soleil du Midi, à l'AS Monaco. C'est sur le Rocher qu'il inscrit ses plus belles pages de buteur et se construit un palmarès. Sous le maillot rouge et blanc monégasque durant 7 saisons, Onnis enquille les buts et commence sa moisson de titres de meilleure gâchette du Championnat de France. Le premier d'entre-eux arrive en 1974-75 avec 30 pions inscrits. A cette époque, l'AS Monaco n'est pas un club très flamboyant et navigue entre le ventre mou et la zone de relégation selon les périodes.
A Monaco, Delio montre toujours du doigt. Malpoli va !
A trop jouer avec le feu, l'ASM descend la saison suivante en D2. Une saison durant laquelle Delio le renard inscrit quand même la bagatelle de 29 buts. Joli score mais à partir de l'année 1976-77, c'est à l'étage inférieur que Delio Onnis exprime ses talents d'avant-centre rusé. Même effet, même résultat. Meilleur buteur de D2 et Monaco remonte dans la foulée. Après une année passée en enfer, Monaco entame la saison 1977-78 dans la peau d'un prétendant au maintien. L'équipe est jeune. Mais à la surprise générale, l'ASM empoche le titre de Champion de France au terme de celle-ci. Pour la troisième fois consécutive, Onnis inscrit encore 29 buts. Il en marque encore un peu plus d'une vingtaine lors de ses deux dernières années monégasques, avec un nouveau titre de meilleur buteur en 1979-80 (21 réalisations) et une Coupe de France au passage, aux dépens d'Orléans, finaliste surprise, à la fin de cette même saison. La Coupe en poche avec Monaco, Delio Onnis annonce alors son départ pour le FC Tours qui vient à peine de rejoindre l'Elite pour la saison 1980-81. Les Tourangeaux terminent à la 18ème et doivent jouer leur maintien en D1 lors des barrages contre Toulouse qu'ils battent difficilement (1-0/2-2). Tours sauve sa peau grâce notamment à un Delio Onnis toujours aussi affamé en matière de buts puisqu'il termine une nouvelle fois meilleur buteur à l'issue de cet exercice douloureux pour son club.
En 1981-82, Delio Onnis est encore et toujours meilleur buteur avec son chiffre préféré (29 réalisations), son club termine à une honorable 11ème place. De quoi nourrir quelques ambitions. Hélas, la saison suivante le FC Tours termine encore à une place de barragiste qui lui coûte cette fois-ci sa place en D1 lors de la double confrontation qui l'oppose au Nimes Olympique (1-1/1-3). Tours descendu, Onnis en profite alors pour signer un dernier bon contrat et retourne dans le Sud, à Toulon, où il pose ses bagages au début de la saison 1983-84. A 35 ans, il termine encore meilleur buteur en compagnie de l'Auxerrois Patrice Garande (21 buts chacun) et son club se maintient non sans peine en D1 (16ème). L'année qui suit, le Sporting Toulon réalise une saison extraordinaire et manque une qualification européenne d'un cheveu (6ème). Le Renard a encore claqué plus d'une quinzaine de buts. Sa troisième et dernière année sous le maillot toulonais ressemble à une fin de carrière. Onnis joue peu, à peine 8 matches, et n'inscrit qu'un seul et unique but. Son compteur reste bloqué à 299 buts en championnat pour 449 matches disputés. Il aurait pu en mettre au moins un de plus, histoire que ça fasse un compte rond comme un ballon qu'il aimait loger au fond des filets adverses.
En 1981-82, Delio Onnis est encore et toujours meilleur buteur avec son chiffre préféré (29 réalisations), son club termine à une honorable 11ème place. De quoi nourrir quelques ambitions. Hélas, la saison suivante le FC Tours termine encore à une place de barragiste qui lui coûte cette fois-ci sa place en D1 lors de la double confrontation qui l'oppose au Nimes Olympique (1-1/1-3). Tours descendu, Onnis en profite alors pour signer un dernier bon contrat et retourne dans le Sud, à Toulon, où il pose ses bagages au début de la saison 1983-84. A 35 ans, il termine encore meilleur buteur en compagnie de l'Auxerrois Patrice Garande (21 buts chacun) et son club se maintient non sans peine en D1 (16ème). L'année qui suit, le Sporting Toulon réalise une saison extraordinaire et manque une qualification européenne d'un cheveu (6ème). Le Renard a encore claqué plus d'une quinzaine de buts. Sa troisième et dernière année sous le maillot toulonais ressemble à une fin de carrière. Onnis joue peu, à peine 8 matches, et n'inscrit qu'un seul et unique but. Son compteur reste bloqué à 299 buts en championnat pour 449 matches disputés. Il aurait pu en mettre au moins un de plus, histoire que ça fasse un compte rond comme un ballon qu'il aimait loger au fond des filets adverses.
A Toulon, Delio Onnis boit des canons.
1 Commentaires
je crois que notre jeanmimi national larqué avait dit qu'onnis n'avait jamais marqué un seul but en dehors de la surface de réparation ! total respect pour onnis !
RépondreSupprimer