13 mai 1978. Parc des Princes.
NANCY bat NICE : 1-0 (0-0).
45.998 spectateurs.
Arbitre Mr Verbeke.
But : Platini (57ème) pour Nancy.
Remplacements : Perdrieau par Raczinski
(79ème) à Nancy. Cappadona par Toko (75ème) à Nice.
NANCY : Moutier – Perdrieau, Neubert,
Curbelo, Clöet – Caron, Jeannol, Rubio – Rouyer, Platini,
Chebel. Ent. : Antoine Redin.
O.G.C NICE : Baratelli – Morabito,
Zambelli, Katalinski, Barraja – Cappadona, Guillou, Jouve –
Huck, Bjeković, Sanchez. Ent. : Léon Rossi.
A.S NANCY-LORRAINE 1978.
Debout : Cloet, Perdrieau, Moutier, Neubert, Jeannol, Curbelo.
Accroupis : Caron, Rouyer, Platini, Rubio, Chebel.
Avant de s'envoler pour l'Argentine
avec l'équipe de France, Michel Platini tient à régler les
affaires courantes et obtenir son premier titre national. Sur l'album
Panini de la saison 1977-78, Nancy et Nice ne sont pas très
éloignés, séparés par Nantes en fait, et l'on retrouve les
deux formations dans la même situation au classement du championnat.
Les Lorrains terminent leur exercice à une honorable 6ème place et
devancent les Aiglons de deux points (8ème avec 41 pts), Les Verts
de St-Etienne s'intercalant entre les deux clubs. Sur le terrain, la
61ème édition de la finale de la coupe de France s'annonce serrée, même si sur le papier les Niçois partent favoris au vu de leur
effectif et de leur parcours. Les Azuréens sortent en effet PSG,
Metz, Nantes et Monaco - que des formations de l'élite et pas des
moindres - pour arriver au Parc des Princes pendant que son
adversaire déroule à St-Brieuc (D.III), Martigues, Valenciennes et
Sochaux. Des formations d'un calibre plus modeste mais qu'importe,
l'ASNL et Platoche n'ont pas de tempérament à boire du raplapla ni
faire de sentiments pour s'octroyer le premier titre majeur de son
histoire.
Des vitamines, il en faut pour
affronter les Baratelli, Guillou, Jouve, Huck et le tandem yougoslave
Bjeković-Katalinski. Une armée d'internationaux contre une équipe
portée par son seul capitaine et quelques jeunes loups talentueux
(Rouyer, Rubio, Jeannol, Moutier...). La bande des potes contre une
équipe programmée pour gagner. Mais l'OGC Nice, au mitan des 70's,
rate toujours ses rendez-vous - en championnat comme en coupe -
malgré les ambitions démesurées de ses dirigeants qui ne regardent
pas à la dépense. Toujours en pôle mais jamais à l'arrivée en
quelque sorte. Un sentiment qu'ils éprouvent encore une fois au
terme d'une finale équilibrée, entre deux équipes qui s'observent
plus qu'elles ne jouent. Dans un match fermé et ennuyeux comme la
politique de Giscard qui préside cette finale, l'éclair arrive de
la nouvelle star du foot français en seconde période, juste avant
l'heure de jeu. Sur un centre de Rubio, Platini, dos au but dans la
surface, se défait de deux défenseurs niçois et ajuste Baratelli
du plat du pied (57ème). C'est l'exploit du match qui permet à aux
hommes d'Antoine Redin de ramener la coupe en Lorraine. Le capitaine
nancéien peut partir le cœur léger en Argentine, l'ASNL est
automatiquement qualifiée pour la coupe d'Europe la saison suivante.
A laquelle il ne participera pas, à cause d'une vilaine blessure
subie au mois d'août à Geoffroy-Guichard qui le tient éloigné des
terrains durant plusieurs mois.
Platoche présente ses copains à Giscard
- LE MATCH EN IMAGES -
Le but de Platini.
Daniel Sanchez et Nenad Bjekovic pris dans la tenaille nancéienne.
Giscard remet la coupe à Platoche...
... qui trinque sous la douche.
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