Certainement
l'équipe la plus romantique de la Bundesliga durant la décennie
70's malgré un nom imprononçable pour les amateurs français du
« Schmilblick ». A retenir cependant, sans
écorcher les syllabes, au même titre que Dynamo Kiev et Ajax, ces
formations qui révolutionnent le football et le font entrer dans une
ère moderne. Borussia Mönchengladbach vaut des points au
« Scrabble » et quelques lignes au palmarès du
club. De 1970 à 79, M'Gladbach empile les coupes dans la vitrine à
trophées du club-house de Bökelberg, un stade champêtre de 25.000
places qui bout comme un volcan les soirs de match, et collerait
presque le grand Bayern au rencart. Grâce à deux hommes et leur
philosophie du jeu résolument offensive: Hennes Weisweiler (de 1964
à 75) et son successeur sur le banc Udo Lattek (1975-79). Porté
vers l'attaque, Mönchengladach dynamite les tactiques adverses et
conquiert son premier titre de champion en 1970, avant de confirmer
la saison suivante - M'Gladbach devient alors à l'époque le premier
club allemand à remporter deux championnats consécutifs - puis
réaliser le hat-trick entre 1975 et 77. Et l'Allemagne de découvrir
ces nouveaux poètes du ballon rond: Günter Netzer en tête, belle
gueule et ennemi intime du Kaiser, la première star du club. Un beau
rôle que se partagent aussi l'infatigable Berti Vögts, le fidèle
qui trace toute sa carrière en Rhénanie du Nord, et les jeunes
pousses Rainer Bonhof, Ulrich Stielike ou encore Jupp Heynckes. Des
noms d'envahisseurs et l'Europe d'y tâter à son tour. M'Gladach est
abonné aux finales - cinq au total - et lève la coupe par deux fois
(coupe UEFA 1975 et 79) en oubliant son échec de 1973 dans la même
compétition. Plus difficile à avaler, cette défaite amère contre
Liverpool à Rome en C1 (1977). La coupe aux grandes oreilles se
refuse aux Allemands. M'Gladbach et Allan Simonsen se consolent en
fin d'année avec le Ballon d'Or octroyé au Danois. Puis de
s'éteindre peu à peu sur un dernier échec en coupe UEFA à l'aube
des 80's contre Francfort. Une balance défavorable qui tarde à
trouver l'équilibre depuis.
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Berti Vogts. |
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Allan Simonsen. |
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Rainer Bonhof. |
2 Commentaires
Si l'on établit un classement européen (groupant la Coupe des champions, la Coupe des coupes et la Coupe de l'UEFA) sur la décénnie des seventies le Borussia arrive en tête avec 113 pts (barême 2pts pour une victoire et 1 pt pour un nul comme les championnats de l'époque) loin devant Liverpool et la Juve avec 94 pts . Cela peut paraître bizarre au vu des 3 victoires de l'Ajax (4e avec 87 pts) et du Bayern (5e avec 83 pts) en C1 et des deux remportées par Liverpool . Le Borussia était en fait hyper régulier au plus haut niveau : sur 9 participations (absent de la scène européenne en 1969/1970 bien qu'ayant terminé à la 3eme place en bundesliga) 2 victoires en C3 (75 et 79) 2 finales (C3 73 C1 77 les deux fois battu par Liverpool) 2 demi-finales (C2 74 C1 78) 1 quart de finale (C1 76 )et 2 huitièmes (C1 71 et 72).Bref une superbe équipe avec pléthore de joueurs de talent du surpuissant Rainer Bonhof au petit lutin danois Allan Simonsen en passant par l'inamovible Berti Vogts . Je me régalais à les voir jouer . Leur bête noire était quand même Liverpool (3 confrontations pour autant d'échecs) . Deux géants de la scène européenne des seventies .
RépondreSupprimerBonjour je cherche ce maillot depuis longtemps, si quelqu'un serait pres a m en vendre un je suis preneur merci
RépondreSupprimerChristophepourette@hotmail.fr