FOOT ROCK AND ROUFLAQUETTES. André Tota.


Aujourd'hui le fiston soulève le cœur des adolescentes à grands renforts de tubes. Comme en plus M Pokora présente une jolie gueule, et qu'il a du style selon nos chères ados, le beau gosse jouit d'une côte de popularité énorme. Un peu comme papa quelques décennies plus tôt. Dans son style à lui, c'est-à-dire une quelconque ressemblance avec le chanteur Christophe. Après un passage à Metz, son paradis perdu en quelque sorte, André Tota déboule à Troyes dans l'Aube, au mitan des seventies, avec ses longs cheveux blonds comme les blés et sa moustache gaillarde. La période est au glam dans la cité de l'andouillette à cette époque, et l'attaquant d'origine polonaise épouse le genre, entre maillot « Petit Bâteau » et derniers LPs de Slade, T-Rex, Sweet ou Ziggy Bowie. Sous la tenue officielle du club, André Tota chausse les plateform-boots et rêve de son prochain transfert chez les New York Dolls ! Histoire de changer d'air et quitter le jardin pittoresque du stade de l'Aube, où Dédé se sent finalement un peu à l'étroit, sans vilain jeu de mot. C'est le team du moment. Entre strass, paillettes et glitter-rock. Une version alternative du légendaire Cosmos de Pelé. Sinon en France, parce qu'il existe aussi de bons groupes par chez nous, André Tota vient de scotcher sur JACK OF HEART, des mecs de Perpignan - 66(6) - qui balancent un rock garage-psyché en porte-jarretelles. Sans doute aussi à cause de la moustache que porte son leader Piero Ilov, sosie de Patrick Dewaere, le roi du coup de tête. Tout ça à des années-lumière de Matt (the Hoople).


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