SO FASHION. Patrice Martin, coul-igan tendance.
Le petit bonhomme qui ressemble à E.T sous sa capuche, c'est Patrice Martin, le champion français de ski nautique qui en pince pour le foot, la mode et les couleurs flashy. Supporter des Canaris depuis son plus jeune âge, été comme hiver, sa maison c'est bien évidemment le F.C Nantes et les travées du stade Marcel Saupin. Le roi de la figure adopte ainsi le look de circonstance et les dernières créations de son club. Coule et fun. Notre petit poussin est en tous cas bien équipé pour renter chez lui le soir après les rencontres en nocturne. La sécurité avant tout.
FRANCE-Allemagne 1982.
FRANCE 1982.
Debout : Trésor, Ettori, Janvion, Amoros, Bossis, Tigana.
Accroupis : Rocheteau, Genghini, Giresse, Platini, Six.
La Mannschaft 82.
Sánchez Pizjuán. Séville. 70.000 spectateurs.
- Coupe du Monde 82 -
Allemagne bat FRANCE : 3-3 (1-1; 3-3; 5-4 t.a.b).
Arbitre Mr Charles Corver (Pays-Bas).
Buts : Littbarski (17ème), Rummenigge (102ème), Fischer (108ème) pour l'Allemagne. Platini (27ème pen.), Trésor (92ème), Giresse (98ème) pour la France.
Remplacements : Genghini par Battiston (50ème) puis Lopez (60ème) pour la France. Magath par Hrubesch (73ème), Briegel par K.H Rummenigge (97ème) pour l'Allemagne.
FRANCE : Ettori – Janvion, Trésor, Bossis, Amoros – Tigana, Giresse, Platini,Genghini – Rocheteau, Six. Entraîneur : Michel Hidalgo.
ALLEMAGNE : Schumacher – Kaltz, K.H Förster, Stielike, B. Förster – Breitner, Dremmler, Briegel – Littbarski, Fischer, Magath. Entraîneur : Jupp Derwall.
Battiston gît sur la pelouse de Séville.
- LE MATCH EN PHOTOS -
La résistance tricolore (Janvion, Amoros, Platini et Trésor).
La technique des Bleus (Tigana, Bossis et Platini).
L'espoir (Platoche sur pénalty).
Galère et souffrance (Michel Platini).
Le salopard dans ses œuvres (Harald Schumacher).
L'heure du drame (Patrick Battiston).
Vengeance et délivrance (Amoros et Trésor).
Klaus Fischer et l'Allemagne recollent au score.
Cruelle séance de tirs au but (Stielike et Six).
Moments de solitude (Amoros et Platini).
Et à la fin... (Horst Hrubesch).
Une équipe pour une soirée inoubliable.
IDENTITE NATIONALE. La fiche Edf de... Didier Six.
Première sélection ?
Pas besoin
de chercher midi à six heures hein ! C'était en amical contre la
Tchécoslovaquie au Parc le 27 mars 1976. Je rentre à la 81ème
minute à la place de Gérard Soler et pan, les Tchèques égalisent
deux minutes plus tard. Bah, ça commence bien mon histoire en Bleu.
J'ai beau me démener sur mon aile avec mes centres, impossible de
trouver un partenaire démarqué au troisième poteau.
La der ?
Un vrai
jubilé d'anthologie. Je quitte l'équipe de France par la grande
porte sur un France-Portugal. La fameuse ½ finale de l'Euro 84 à
Marseille. Je suis un peu sur le toit de l'Olympe pour ainsi dire.
Platoche nous envoie en finale durant les prolongations. Remplacé
par Bellone, c'est lui qui pique ma place de titulaire contre
l'Espagne quelques jours plus tard. C'est pas la guigne ça ?
Fait marquant en Bleu ?
Je retiens
surtout mes éclairs de génie. Mon déboulé sur l'aile gauche en
ouverture de la coupe du Monde 78 et un centre qui trouve la tête de
Lacombe. 30 secondes de jeu et les Italiens sont au tapis. Mon but au
Maracana contre le Brésil en 1977. Un bijou de football samba. Et
que dire de celui contre le Koweit en 82 lors du mondial espagnol.
Six, sex and fun. Du Maradona dans le geste et un vrai feu d'artifice
même si l'émir local tente de foirer la fête. En plus du pétrole,
ces gars-là ont aussi des idées derrière la tête pour faire
causer d'eux.
Anecdote ?
Sans
surprise, c'est mon tir au but contre l'Allemagne en 82. J'me fends
la poire à mater Stielike entrain de geindre quand Platoche me
pousse au cul pour tirer. Dans la précipitation, je m'emmêle un peu
les pinceaux et perd l'occasion de devenir un héros. Dans mon
malheur, j'ai la chance que la scène ne soit pas filmée. Quand les
téléspectateurs me découvrent agenouillé sur la pelouse, les
mains cachant mon visage, ils ont compris. Pas cons. « Ah
tiens, Didier Six a encore raté ». Et pourtant, ma passe
décisive pour Gigi, tu t'en rappelles ? Purée, j'en ai encore des frissons.
HOMONYMES OLYMPIQUES et destins (à tirs) croisés. Raoul Lambert et Gérard (tatatin).
RAOUL vs GERARD LAMBERT.
La place de sa mob', c'est du côté du stade Jan Breydel qu'il faut la chercher. C'est là que Tonton Raoul - tatatin - répare sa brèle les mains dans le cambouis. Le Belge Raoul Lambert est un héros à la Renaud. Un ouvrier spécialisé qui ne rechigne pas à la tâche et jure fidélité à son club de toujours: le Club Brugge K.V comme Capdevielle en Flamand qui erre dans le désert depuis trop longtemps. Oh Chiquita. Un dur parmi les durs qui maltraite le cuir et s'arrache dans la zone de vérité - pareil que dans la cité, c'est la loi de la jungle qui règne - prêt à y laisser sang et âme jusque sur les murs de la ville. Tatatin. « Lotte » comme l'appellent ses copains de galère est un joueur à l'ancienne. Attaquant racé, p'tit loubard aux cheveux blonds, Raoul ventile, Raoul disperse aux quatre coins des bois adverses. Son butin, c'est le but. Plus de deux-cents tout au long de sa carrière. Un paquet. Raoul éclate éclate la tête du goal d'en face (de rat). A coup de clé à molette et de ciseaux retournés comme les manches de son perfecto. Un vrai dur à cuir en ballon Tango jusqu'à son dernier bal.
AMARA SIMBA plays « Bicycle ».
Le gars qui pose tranquille chez lui,
assis sur son ampli à gratouiller quelques accords sur sa guitare
électrique, c'est Amara Simba. Moonboots aux pieds et blouson Kool & the Gang sur le dos, le spider from
Mars - son surnom à Paname à cause de ses gestes techniques de
haute volée - trouve l'inspiration sur le terrain grâce aux bons
riffs qu'il trouve à la maison. Une passion pour la gratte qui
remonte à l'époque où l'attaquant du PSG sert sous les drapeaux,
par l'intermédiaire d'un copain de chambrée : « C'est au
cours de mon service militaire que j'ai eu l'occasion d'apprendre à
en jouer ». Quelques arpèges et deux-trois bons plans
plus tard, Amara Simba est pris par le virus de la musique, vide les
magasins autour de la place Pigalle et use de toute sa technique pour
sortir le grand jeu. Un peu comme sur le pré en fait. « J'aime
prendre une de mes trois guitares pour composer des mélodies, c'est
reposant et ça détend ». Et question détente, il en
connaît un rayon le roi de la bicyclette !
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