HOMONYMES OLYMPIQUES et destins (à tirs) croisés. César Laraignée et Spiderman.


CESAR LARAIGNEE vs SPIDERMAN.
Il vole de toit en toit à l'aide de ses super-pouvoirs et tisse sa toile sur les brigands. Défenseur de la veuve et de l'orphelin, c'est l'homme-araignée. Spiderman. Tout le monde se rappelle le refrain, il est tombé dans la purée, tout ça. Bref, un super-héros qui agit pour le bien et dompte le mal par les fils qu'il répand un peu partout à la moindre occase. Spiderman forme un sacré trio avec ses copains Batman et Superman. Sans compter Les 4 Fantastiques, les 3 mousquetaires (qui sont 4 en fait) et l'Homme de l'Atlantide en plus. On a une équipe du feu de Zeus. Des Galactiques avant l'heure en quelque sorte, au rayonnement médiatique international qui donne lieu à quelques adaptations locales. En Argentine, Spiderman est rebaptisé César Laraignée et relooké comme un empereur romain. Bah non. Il porte un short, des chaussettes, un maillot et son rapport avec les toiles est uniquement dû à son métier. César est footballeur. Un arrière à l'ancienne né à Buenos Aires le 10 février 1949. Piqué par un araignée mutante alors qu'il joue pour le River Plate (1969-72), César pose ses pattes velues en France pour défendre aussi une bonne cause. Le maintien des clubs par où il passe. Pas facile quand on choisit le Stade de Reims (1972-77) qui a un peu la gueule de bois à l'époque - un abus de football champagne - et le Stade Lavallois (1977-78) un peu trop porté sur le camembert-bérêt-baguette à son goût. César n'aime pas le calendos et file à l'Olympique Avignon (1978-79) où il danse en rond sur le pré. C'est la D2. Laraignée perd un peu ses super-pouvoirs et s'accroche aux pylônes du stade Robert Diochon au F.C Rouen (1979-82) où là c'est la tuile. Opération du trou d'balle. Purée, qu'est-ce qu'y sont cons les mômes !

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